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La PASSION de Sartène, par le Choeur d’Hommes, la Confrérie et le groupe Pumonti

Créé en 1995 par Jean-Paul POLETTI, le Chœur d’Hommes de Sartène a œuvré dès ses débuts pour inscrire la polyphonie méditerranéenne dans l’histoire de la musique classique. Désormais, ce rêve n’est plus une utopie.

Le Chœur d’Hommes de Sartène puise ses racines dans une histoire millénaire, enrichie depuis le XIVe siècle par la présence franciscaine. C’est après le passage de l’ordre de Saint-François d’Assise en Corse, qu’une communauté de frères franciscains s’est installée à Sartène et y est demeurée, sans interruption jusqu’à maintenant, à travers deux couvents, l’ancien couvent Saint-François près de la place Porta, et le nouveau couvent Saint-Damien.

La population sartenaise ressent un profond attachement pour ses franciscains. Elle n’hésita pas à prendre les armes pour défendre au début du siècle la présence de la communauté, menacée lors de la séparation de l’Église et de l’État. On y vit la population y affronter la troupe qui voulait expulser les moines. Juste retour des choses, cette même communauté franciscaine hébergea à la fin des années cinquante le dernier bandit corse (Muzzarettu), le soustrayant à la loi tout en lui offrant le repos de l’âme puisquíil rendit son dernier souffle dans l’enceinte du couvent.

Juqu’au XXe siècle, tous les membres de la communauté étaient issus de l’île. Mais l’absence de vocations a entraîné leur remplacement par des moines italiens, et, aujourd’hui, belges.

La marque franciscaine résonne dans le chant sartenais. On dirait que deux cultures se sont fondées en une seule. Les recherches de Jean-Paul Poletti l’ont conduit à réinventer une étonnante diversité de chants où s’unissent polyphonies corses et rigueur franciscaine, à trois et quatre voix. On croyait ces chants définitivement perdus, ils revivent aujourd’hui.

 

Pass sanitaire obligatoire.

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