Si Anne CALLONI a commencé ses études par le piano et se destinait par la suite à devenir organiste, c’est dans le chant qu’elle excelle désormais. Chef de choeur, elle est également et surtout une soprano reconnue pour la justesse de son chant et l’émotion qu’elle dégage.
Née à Bastia, Anne CALLONI commence ses études musicales par le piano et quelques années après se découvre une passion pour l’orgue.
Elle suit des études musicales au Conservatoire National de Région de Musique de Saint Maur-des-Fossés ou elle obtient des diplômes en solfège, écriture, clavecin , basse continue, direction de choeur et termine ses études d’orgue avec une Médaille d’or et un Premier Prix de Perfectionnement.
Elle se perfectionne au Conservatoire Royal de Bruxelles et au Conservatoire Sainte Cécile de Rome ou elle débute ses études de chant.
Elle étudie avec Katia Ricciarelli à « l’Accademia Lirica Internazionale Katia Ricciarelli », à Milan avec Giovanna Canetti et à Rome à » l’Accademia Europea di Musica Sacra » avec le professeur Daniela de Marco.
Elle travaille par la suite l’interprétation avec le chef de chant Janine Reiss et termine ses études de chant au Conservatoire National de Région de musique de Marseille avec Tibère Raffalli.
Elle se produit à Londres à l’Abbaye de Westminster, à Paris dirigée par Eric Lebrun et Jean.Pierre Ballon, à Lille, à Reims avec Pierre Mea, en Italie à Rome, Piombino, Bari, en Belgique à Bruxelles et en Corse ou elle participera plusieurs années de suite au Festival des Nuits Lyriques de Bastia.
Elle y interprête le rôle de la « Grande Sacerdotessa » ( Aida de Verdi ), Frasquita ( Carmen de Bizet) avec Sophie Pondjiclis et Lucie Roche et Adina (Elisir d’amore de Donizetti).
Dans le cadre des Rencontres Musicales de Méditerranée, elle est accompagnée par l’orchestre symphonique dirigé par le chef d’orchestre Alessandro Bombonati et dans la création de l’oratorio « Lella » (Danielle Casanova ) de Joanna Bruzdowicz.
Sur la scène du Festival HenryMary, c’est au côté d’Antoine ALERINI qu’elle se produit.
Ami du festival HenryMary, Antoine ALERINI accompagnera cette année la voix d’Anne Marie CALLONI pour partager sa passion pour la piano.
Antoine Alerini commence le piano à l’âge de 6 ans en improvisant et en s’essayant à la composition. Il entre trois ans plus tard au Conservatoire de Marseille dans la classe d’Anne Marie Ghiradelli. Il reçoit également les conseils de Marie-France Arakelian qui l’encouragera à faire de la musique sa vocation. Il en sort quelques années plus tard avec les 1er prix à l’unanimité de Piano et de Musique de Chambre avant de commencer un cycle de Perfectionnement dans la classe de Bruno Rigutto. Ce contact enrichissant lui permet de rencontrer un grand nombre de personnalités musicales telles que Dominique Mercier-Lenert, Fernando Rossano, Jay Gottlieb, Sergei Markarov. Antoine se produit alors en solo au Théâtre National de la Criée et avec orchestre à l’auditorium du Pharo à Marseille. En 2002, il reçoit le prix du Rotary Club de la ville de Marseille et en 2003 il est lauréat du Prix Yamaha.
Deux ans plus tard, Antoine est admis à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Brigitte Engerer. Peu de te temps après, il joue en solo sur la scène du Parc du Château de Florans dans le cadre des avants premières du Festival International de la Roque d’Anthéron.
En novembre 2006 il obtient un Prix Spécial du jury au IIIème Concours International Emil Guilels à Odessa, en Ukraine.
Antoine s’intéresse également avec passion à la musique contemporaine, et participe ainsi aux premiers concerts de l’ensemble C Barré. Ce projet lui a permis de travailler avec de nombreux compositeurs, suite à quoi Félix Ibarrondo lui dédie l’une de ses œuvres pour piano seul.
En 2007, il décide d’intégrer la classe de composition de Régis Campo. Ses origines corses et son attachement à l’île nourrissent beaucoup son inspiration artistique. Il est l’auteur d’un mémoire intitulé « La Corse comme source d’inspiration pour la création musicale » mettant en valeur certaines filiations entre la musique populaire corse et la création contemporaine.
De 2008 à 2009, Antoine étudie à la Hochschule fur Musik à Berlin, dans la classe du professeur russe Galina Ivansova.
Cet échange lui a permis de se produire en solo et en musique de chambre à Berlin et en Allemagne, avec notamment un récital à l’église Nikodemus (Berlin-Neukoelln), un concert en trio à Rheinsberg ainsi qu’un enregistrement de la 1ère Sonate pour violon et piano de Johannes Brahms dans la Kammermusiksaal de la Philharmonie de Berlin. La même année, il étudie à l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, avec Jean-François Heisser (piano) et Udo Reinemann et Emmanuel Olivier (lied et mélodie).
En janvier 2011, Antoine s’est produit aux Etats-Unis dans le cadre du festival de musique de chambre « Chamber Fest » organisé à la Juilliard School de New-York, puis au mois d’août, lors du Festival de Lucerne, sous la direction de Pierre Boulez.
Toujours avide d’explorer de nouvelles formes musicales, le pianiste Antoine Alerini se produit depuis plusieurs années en France comme à l’étranger. Récemment, il a eu l’opportunité de faire la création d’œuvres pour ensemble ou piano seul d’Oscar Strasnoy, Alexandros Markeas, Zad Moultaka, Félix Ibarrondo, German Alonso, Clara Iannota ainsi que de travailler très étroitement avec les compositeurs Philippe Manoury, Heinz Holliger, Vinko Globokar, Stefano Gervasoni ou Mickael Levinas. On a pu l’entendre au Théâtre du Châtelet à Paris, à la Juilliard School de New-York, au KKL de Lucerne, à la Stazione Leopolda de Florence, au Conservatoire Guiseppe Verdi de Milan, à l’Institut Français du Royaume-Uni à Londres, à celui de Valencia en Espagne ainsi qu’au Festival Manifeste à Paris, au Festival Messiaen de La Meije, au Festival Les Musiques à Marseille et récemment à la Biennale de Venise. Il a également été invité à jouer plusieurs fois sur les ondes de France Musiques.
Il est l’auteur d’une « toccata sur le thème de Dio vi salve Regina » et d’une pièce pour piano seul sur les Jeux de Cloches des villages de sa région d’origine.